Le Centre s’engage, depuis le premier confinement de 2020, dans une démarche de conversion écologique inspirée par la lecture et la réflexion sur l’encyclique du Pape François Laudato Si. Nous nous sommes appuyés sur les propositions faites par l’équipe « Eglise Verte ».
Nous avons réalisé l’éco-diagnostic proposé et, outre le choix de veiller à réduire notre consommation énergétique, à choisir des produits d’entretien respectueux de l’environnement, à réduire nos déchets par le tri et le compost, nous avons identifié plusieurs axes de réflexion et d’action.

Valorisation du Parc.
L’espace qui nous a été confié est à entretenir de façon raisonnée en respectant les règles administratives de défrichage et le respect de la biodiversité.
Il est un remarquable poumon d’oxygène pour notre cité et un lieu de ressourcement pour nos hôtes. Il est un lieu propice pour goûter la beauté de la création et le calme de la nature au cœur de la ville.

Potager
L’espace proche de la cuisine a été aménagé en jardin potager. Il nous permet de retrouver le cycle des saisons, de contempler la variété des fruits de la terre, la richesse de la nature, la puissance de vie qui se déploie dans les graines que nous semons et, si nous savons attendre avec patience, de goûter la saveur des produits récoltés

Aménagement des lieux et décoration
La décoration de la maison est pensée pour intégrer, dans notre intérieur, les préoccupations qui nous animent dans notre recherche d’écologie intégrale.
Nos axes sont décrits dans la plaquette mise à disposition de nos hôtes pour les inviter à partager avec nous ce souci de la protection de notre maison commune.

« Il est fondamental de chercher des solutions intégrales qui prennent en compte les interactions des systèmes naturels entre eux et avec les systèmes sociaux. Il n’y a pas deux crises séparées, l’une environnementale et l’autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale »

Pape François Laudato Si § 139

Le soin que nous prendrons à préserver notre environnement naturel ne sera pas suffisant si parallèlement nous ne créons pas des passerelles entre le sud de Marseille et les quartiers plus défavorisés du nord. Des contacts sont pris avec des associations, des écoles et des structures qui agissent dans ces lieux et qui font découvrir à leurs jeunes nos espaces propices à la détente, au ressourcement et à la découverte de la nature.